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Inviter des jeunes de 13 à 15 ans à témoigner, par écrit, d’actes de solidarité réalisés par d’autres jeunes qu’ils connaissent. Des actions simples, synonymes de grande gentillesse, qui les ont marqués et qu’ils vont nous faire partager. Ces témoignages de solidarité avivent leur sens civique, leur permettent de cultiver la confiance en eux et montrent qu’ils sont une génération en marche.

 
 

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Laurence Fischer, championne du monde de Karaté

 

Victoria Ravva, vice-championne d'Europe de Volley

 

 Marie-Claire Restoux-Gasset, championne olympique de Judo

 

Jacqueline de Romilly, de l'Académie française

 

Nikos Aliagas, journaliste, animateur de Star Academy

 

Jean-Loup Chrétien, spationaute, dirigeant d'entreprise

 

Stéphane Diagana, champion du monde du 400 m haies en 1997

 

Mahyar Monshipour, champion du Monde de boxe

 

 

Ambassadeur

 

christophe-humbert.jpg 

Christophe Humbert (Champion d'Europe de Judo)

29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 08:34

Voici un court extrait des propos du Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, lorsqu’il a décoré Nikos Aliagas des insignes de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres :

« Grand admirateur également de l'engagement de l'Académicienne Jacqueline de Romilly en faveur de l'enseignement du grec ancien, vous l'avez accompagnée, l'année dernière, dans le lancement de son appel à témoignages auprès de jeunes adolescents. Vous vous êtes rendu, à ses côtés, à l'Institut de France, le 17 mars dernier, pour remettre les prix aux dix jeunes lauréats du concours.

Je salue aujourd'hui un homme d'engagements, intuitif et audacieux, travailleur et généreux, disponible, et ouvert. Un homme à l'énergie extraordinaire, qui s'investit dans des projets aussi nombreux que divers, au gré de sa curiosité sans fin et de sa belle sensibilité ».

 

 

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 22:14

Le 26 mars, Nikos Aliagas a reçu les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres du Ministre de la Culture, Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres.

Nous ne pouvons que nous réjouir de l’attribution de cette décoration à un homme aussi sensible à l’intérêt général et lui adresser nos plus vives félicitations.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 23:07

Josiane Kerscaven félicitée par Jacqueline de Romilly, de l'Académie française

Justine Hautot récompensée par Nikos Aliagas

Anna Vadillo félicitée par Christian Combe (Fondation Solidarité de la SNCF)

Agathe Leboeuf récompensée par Nikos Aliagas

Rodolphe Wojtkowiak reçoit les félicitations d'Emmanuel Chaunu (Ecole de Caen)

Jean-Pierre Pertus récompensé par Christian Combe

Bertrand Cochard félicité par Mahyar Monshipour (Champion du Monde de Boxe)

Ahmed Mil recevant son prix des mains de Philippe Rodet (L'Elan Nouveau des Citoyens)

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 10:17

Lorsque « L’ Elan Nouveau des Citoyens » lance au printemps 2006, son « Appel à témoignages », il entend à la fois encourager la générosité chez les jeunes de 13 à 15 ans et renforcer le goût de l’écriture.

Aujourd’hui, on constate que la remise du 5ème prix à Maryat Omarova a eu des conséquences sur son propre avenir et celui de sa famille en contribuant à éviter que sa maman soit expulsée. " J'ai été sensible à la qualité de Mariyat. Elle est première en latin, ce qui est extraordinaire après deux ans en France. Le fait que Jacqueline de Romilly lui ait remis un prix m'a convaincu que cette jeune fille est parfaitement intégrée à la communauté française ", a déclaré le Préfet Philippe Deslandes. « Appel a témoignage » a mis en lumière, en plus de ses aspirations initiales, l’intérêt de l’effort et du travail.

A l’image de Jacqueline de Romilly, Jeanne-Emmanuelle Hutin, Nikos Aliagas , Mahyar Monshipour, des personnalités d’horizons très diverses ont souhaité, samedi, transmettre leurs plus vives félicitations aux dix lauréats, tous étant à l’origine de très beaux textes. Je tiens aussi, aujourd’hui, à transmettre mes vifs remerciements à tous ceux qui ont rendu ce concours possible et notamment à l’ensemble des jeunes participants.

Si l’on rassemble des personnes issues d’horizons différents, connues ou inconnues mais sensibles au bien commun, et si on les fait travailler ensemble, on arrive à des résultats qui vont bien au-delà de nos espérances. Tel était l’objectif de « L’ Elan Nouveau des Citoyens » à sa création en 2001. Aujourd’hui, force est de constater que cela commence à se vérifier.

Nous devons y voir un encouragement à accélérer le mouvement.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 09:17

Samedi 17, Claire Chazal, dans le 20 heures de TF1,  

a présenté un reportage concernant Omarova Maryat dans lequel était abordé la remise des Prix d'Appel à témoignages.

Le même jour, "Soir 3" a, dans le même contexte, parlé de la remise de ces prix. 

 

Une dépêche AFP a également rendu compte de la remise des prix, dépêche reprise dans plusieurs médias dont "Le Parisien" et "TV 5".

               

 

Le 18 mars, dans « Dimanche Ouest-France », la remise des Prix était abordée de manière très détaillée.

 

Ce même jour, on pouvait également lire un très bel article dans "L'Union"

 Le 21 mars, L'Express publie également un très bel article.

Le même jour, il en est de même pour "Le Nouvel Observateur"

Et le journal "DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace"

Le 22 mars, le journal "La Voix du Nord" publie un long artile intitulé "La bonne élève a évité l'expulsion de sa famille".

Et "Le Journal de La Haute-Marne" 

 

Ainsi que plusieurs sites Internet qui relatent l'histoire d'Omarova Maryat, dont :

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 23:40

Le 17 mars, dans le salon Edouard Vuillard, de l’Institut de France, a eu lieu la remise des Prix du concours « Appel à témoignages ».

 

De nombreuses personnalités se sont mobilisées pour promouvoir ce prix : Jacqueline de Romilly, de l’Académie française, Jeanne-Emmanuelle Hutin (représentant le groupe Ouest-France), Nikos Aliagas (journaliste et animateur de télévision), Emmanuel Chaunu (représentant l’Ecole de Caen), Christian Combe (Délégué général de la Fondation Solidarité de la SNCF), Mayar Monshipour (champion du Monde de Boxe anglaise).

 

Dans son propos introductif, Philippe Rodet a tenu à remercier tous ceux qui se sont engagés pour que ce concours voie le jour. Il devait conclure son intervention par ces mots : « Devenez, auprès des autres jeunes, les messagers de la générosité et du courage ».

 

Jacqueline de Romilly a eu des mots très forts pour féliciter les jeunes lauréats : « vous avez connu des choses généreuses et vous avez eu envie de les répandre. C’est important pour que se réveille la confiance en l’avenir ».

 

Jeanne Emmanuelle Hutin a adressé ses vives félicitations aux lauréats et a fait part de son souhait de voir les efforts récompensés. Remettant le prix à la cinquième lauréate, la jeune tchétchène, Maryat Omarova, la représentante de Ouest-France exprima clairement son souhait de voir son courage et son sens des valeurs pris en considération dans le cadre de l’examen de sa situation sur le sol français. Cette jeune lauréate risque d’être expulsée de notre territoire.  Il y avait beaucoup d’émotion et de générosité dans l’air du salon d’honneur de l’Institut de France, samedi après midi.

 

Emmanuel Chaunu ne s’est pas contenté de représenter l’Ecole de Caen puisque, grâce à lui, chaque jeune lauréat a bénéficié d’une caricature. « C’est grâce à toi que je suis entré dans ce lieu qu’a fréquenté mon père » devait déclarer le fils de l’Académicien Pierre Chaunu à la jeune lauréate à qui il remettait le prix.

 

Nikos Aliagas insistait dans sa très belle intervention – qui lui valut les félicitations de l’Académicienne Jacqueline de Romilly – sur la capacité des mots à résister au temps, à la guerre…

 

Chacun des lauréats a lu son témoignage contribuant ainsi à créer cette ambiance si chaleureuse qui a marqué cette remise de prix. Josiane Kerscaven, premier prix de ce concours, s’est vu remettre son prix des mains de Jacqueline de Romilly.

 

Durant le verre de l’amitié qui a suivi la remise des prix, les jeunes lauréats ont pu s’entretenir avec les personnalités présentes.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 12:12

L’un des lauréats de notre concours, le cinquième prix, la jeune Omarova Maryat, risque d’être expulsée peu de temps après la remise du prix : « Appel à témoignages ».

 

Cette jeune fille a cependant apporté la preuve de son sens des valeurs et de ses capacités d’intégration de manière brillante. Arrivée en France il y a un an et demi, sans parler notre langue, elle fait partie des dix lauréats de notre concours.

 

On pourrait facilement allégué que notre jury a été influencé par le rapport entre la qualité de son texte et la faible durée de son séjour en France. Certes !

 

Cet argument ne résisterait pas au fait que ce vendredi 16, Omarova Maryat, doit également recevoir le Prix de la Francophonie.

 

Omarova Maryat, entourée de professeurs passionnés, travaille énormément et réussit très bien. Que son acharnement au travail puissent avoir des conséquences sur son avenir et sur celui de sa famille serait un bel hymne, un hymne à … l’effort !

 

Jacqueline de Romilly, sensible au sens des valeurs et au sérieux du travail d’Omarovat Maryat, a adressé un message de soutien à l’avocate de notre jeune lauréate.

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 09:34

Ce qui ma motivé à faire cet appel à témoignage c’est que je suis d’accord, qu’on ne montre aux gens que le côté négatif du monde. Et je suis sûr qu’il y a autant de bonnes choses que de mauvaises. Enfin pour terminer cette parenthèse, je trouve qu’on ne sait plus admirer le monde tel qu’il est.

Des actes de générosité on pourrait en citer comme des personnalités ou personnes inconnus qui aident les populations d’Afrique ou d’autres grands actes. Je ne dis pas que c’est mal au contraire. Mais ce que je veux souligner c’est que la misère on peut la trouver en bas de chez soi, comme par exemple la personne sans domicile fixe qu’on croise tous les matins.

Je voudrais vous parler d’une personne qui ma touchée. Une adolescente de mon âge que je connais ou plutôt que je croyais connaître. Je lui avais proposé de faire les boutiques un samedi après-midi. Elle me répondit qu’elle avait déjà quelque chose de prévu. Je lui demandai si je pouvais l’accompagner, elle accepta mais me dit que ça ne me plairait  pas. Donc ce samedi, je l’ai accompagnée à son rendez-vous mystère et là je constatai avec surprise que nous allions à la maison de retraite rendre visite à une personne âgée. Il s’appelle Louis et il nous raconta sa passion des bateaux. Je voyais son sourire et ses yeux qui brillaient. Il nous montra même un bateau qu’il avait construit et qu’il n’avait jamais vu sur l’eau. Et là j’eu un pincement au cœur et demandai à mon amie si on ne pouvait pas l’amener au parc, il y avait une grande pièce d’eau et ça lui ferait du bien de prendre l’air. Il était tellement content qu’il laissait exprimer sa joie. Nous arrivâmes au parc et il prit du plaisir, avec son bateau téléguidé, à faire fuir les canards et à concourir avec les autres bateaux. Je me tournai vers mon amie et lui dis qu’il se souviendrait de cette journée. Elle me regarda tristement et m’expliqua qu’il avait la maladie d’Alzheimer. Demain il aurait donc sûrement tout oublié. Nous dûmes le ramener et il nous remercia  pour cette journée. Avant qu’on  ne se quitte, je dis à mon amie que ce qu’elle faisait était vraiment formidable, elle m’expliqua alors que Louis est son grand père mais qu’il ne s’en souvient plus – à l’image des pans entiers de sa vie qu’il a oublié - et qu’elle trouverait trop triste de le laisser mourir … seul !

J’ai alors eu honte de moi qui imaginais faire les boutiques en ne pensant qu’à moi alors que j’avais passé un bonne après-midi tout en apportant un peu de... bonheur.   

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 22:08

Je m'appelle Justine, j'ai 14 ans, et j'ai été témoins cette année d'un acte de solidarité qui m'a beaucoup touché.

En effet je suis au collège François Mitterrand à Clapiers, et je mange régulièrement à la cantine le midi.

Dans cette école, il y a une classe pour les petits handicapés moteurs.

Lorsque nous allons déjeuner, nous nous installons en groupe de copains, copines et les repas sont pour nous de réels moments de complicité qui nous séparent un peu du reste du monde.

Mais pour cette fois, nous étions entrain de prendre notre repas avec mes amis, et j'ai vu un jeune handicapé qui tenait son plateau repas et refusait de suivre son tuteur pour aller manger avec les autres handicapés. Le tuteur lui faisait signe de le suivre, mais lui regardait la salle de cantine et restait campé là avec son plateau.

Cette scène suscitait les regards de toute la salle.

C'est alors que j'ai vu une fille se lever vers lui et l'inviter à partager son repas avec elle et ses amis.

Et cette fois le garçon l'a suivi sans détours !

J'étais étonnée de cet élan de solidarité envers une personne que je pensais différente de nous. Cela m'a beaucoup déstabilisée et je me suis mise à pleurer car j'ai eu honte de ne pas avoir eu moi-même la réaction de cette fille.

J'ai raconté cette histoire à ma famille le soir en mangeant, et la honte que j'ai encore de ne pas avoir eu cette idée d'aller vers lui pour l'inviter à notre table.

 

 

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 13:41

J’étais en Italie à Rome pour un week-end avec ma famille qui est constituée de ma mère, mon père et mon petit frère. Mon frère qui à l’époque était âgé de 6 ans n’était pas très motivé par la découverte de la capitale de l’Italie. Tout ce qui l’intéressait, c’était la perspective d’avoir des cadeaux à cette occasion !

Ma mère avait préparé comme à son habitude un programme de visites assez chargé. Nous avions commencé par visiter le Colisée. Impressionnant. On pouvait facilement s’imaginer 2000 ans en arrière. Et immense. J’avais l’impression que je ne pourrais jamais en faire le tour ! Mon frère, lui, n’avait pas arrêté de nous pousser à courir comme s’il était pressé de finir la visite. En fait, il avait repéré à l’entrée des vendeurs de babioles et Monsieur mon petit frère voulait son souvenir. Il choisit une statue d’un conducteur de char. Moi, j’avoue que je craquais pour une reproduction d’Aphrodite en plâtre telle que Botticelli l’a peinte dans son célèbre tableau représentant sa naissance.

 

Lors de la visite du Forum, du Panthéon puis à la Fontaine de Trévise, où dit-on il faut jeter une pièce pour être sûr de revenir à Rome, ce fut la même histoire. A chaque visite, mon frère réclamait quelque chose. Soit une glace, soit un jouet… L’aspect positif de la chose est que moi aussi j’avais droit à plein de cadeaux. Comme quoi, les caprices de mon frère n’étaient pas complètement inutiles !

Le deuxième et dernier jour de notre séjour à Rome était au Vatican. Mon petit frère avait obtenu d’avoir de l’argent avant de commencer la visite pour s’acheter une épée de plastique de garde suisse quand nous repartirons. Mes parents m’avaient donné à moi aussi de l’argent, mais je ne savais pas encore comment j’allais le dépenser. Nous faisions la queue pour aller voir la chapelle Sixtine. Nous étions entourés de gens de tous les pays qui parlaient toutes sortes de langues, comme si le monde entier s’était donné rendez-vous ici. Pendant cette longue attente, j’observais les alentours. Il y avait énormément de mendiants qui semblaient très malades. Certains étaient sans jambes, d’autres avec un bras ou une main en moins. Dans mes vêtements de marque, je me sentais très mal.

D’un seul coup, mon petit frère se retourna et commença à courir de toute vitesse comme un galop. Inquiète, je me mis à courir après lui tandis que nos parents nous criaient de revenir. C’est alors que je le vis donner son trésor à une très vieille dame assise par terre qui tendait la main et que nous avions croisé quelques minutes plus tôt. Elle était d’une maigreur à faire peur mais elle eut une étincelle dans les yeux quand mon frère lui remit son argent. Je fus si touchée de voir mon petit frère agir de la sorte que je ne pensais même pas à faire comme lui. J’ai compris qu’il n’était pas si égoïste que ça et que ce n’est pas parce qu’on est un petit enfant qu’on ne comprend pas la dureté de la vie. On la voit avec moins de gravité, c’est sûr, mais elle est présente.

Si c’est ce geste de générosité qui m’est venu en mémoire quand j’ai réfléchi à ce thème, c’est parce que c’est lui qui m’a le plus émue. Il m’arrive à moi aussi de donner de l’argent à des mendiants et j’ai déjà vu beaucoup de personnes le faire, mais que ce soit mon petit frère adoré qui le fasse alors qu’il est si jeune et si égoïste en apparence m’a profondément touchée.

Je ne lui en ai jamais reparlé, mais depuis je le vois différemment.

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